Le Ring de Richard Wagner

Festival de Lucerne

Pour ses 75 ans le  Festival  s’offrait un cadeau de roi :

Quatre concerts dirigés par Jonathan Nott à la tête de l’orchestre de  Bamberg, Philharmonie de l’État de Bavière  pour  Le Ring de Richard Wagner.

Une version de concert qui fut accueillie avec un rare bonheur et un immense succès pour  ce centenaire wagnérien. Car  en invitant les meilleurs chanteurs européens  venus ici  en toute sérénité  dans le flux de la vague mondiale qui a mis en fièvre les théâtre tous azimuts avec des productions du bi centenaire[1], Lucerne offrait à son public la quintessence de ce chef d’œuvre  monumental et incomparable, non seulement de l’œuvre de Wagner mais de tout le répertoire dramatique et lyrique.

 

Une première à Lucerne dont  le public a apprécié l’initiative. Plusieurs conférences de Susan Stähr ayant pour but d’inviter le public à entrer dans le vaste sujet furent  suivies .Et un sous titrage en allemand fut installé à la tribune de l’orgue.[2]

Sans décors, ce qui permit au chant et à la musique de prendre possession de l’espace et de l’attention accrue des auditeurs qui furent immergés au drame lyrique d’une manière subtile et profonde.

Le silence total de près d’une minute après le troisième acte de la Walkyrie montra qu’une salle peut être frappée d’émerveillement et d’émotion et entendre résonner encore en elle  l’âpre beauté d’un moment de perfection.

 Une pléiade  de chanteurs tous familiers de ce répertoire, qui eurent en commun le caractère  artistique, l’énergie, la volonté  et la conviction  d’une trempe exceptionnelle pour offrir à l’authentique cette interprétation. Tous sont parvenus à mimer  avec intelligence et une présence profondément exprimée leur personnage. Chaque intervention  mimée avec intuition, le rôle prenait la place de manière  naturelle dans le déroulement du drame avec acuité et lisibilité parfaite .Il ne nous manqua à aucun moment de ces Seize heures la signification de ce magnifique faisceau d’impressions  dramatique d’une union parfaite de la poésie littéraire et de la poésie musicale toutes deux surgies à l’instant, comme nouvelles, de l’imagination féconde de Wagner.

Saluons tout d’abord la prestation de celui qui conduisit la marche des quatre opéras, Jonathan Nott (50) d’origine anglaise. Connu et très apprécié  à Lucerne pour  avoir été le chef principal de l’orchestre symphonique. Il avait 25 ans lorsque maitre de Chapelle  de l’opéra de  Francfort il se plongea dans l’intégrale de l’Anneau du Nibelung (Le Ring)[3].Un fait assez exceptionnel  pour que la direction artistique du Festival l’appelle avec l’Orchestre dont il est actuellement le Directeur musical pour ce pari réussi.

L’orchestre de Bamberg Philharmonie de Bavière  a montré toutes les qualités d’une phalange baignée par ce répertoire. Les cordes à la fois dynamique et vives ont montré toute  la souplesse ,l’harmonie de la base lyrique  avec des phrasés parfaitement équilibrés ,une harmonie pleine et suave dans les passages liés, mélodieux ou extatiques .Leur présence ,leur souffle étayaient une présence permanente de l’orchestre dont ce chef  inspiré ,doté d’un souffle magnifique sait se faire un partenaire essentiel. Quant au pupitres solistes, ils ont tous montré l’application,la  justesse d’intervention et d’accompagnement  attendus. Pas un seul écart de justesse. Une qualité de son maitrisée en parfaite osmose avec l’orchestre. Des cuivres d’une rare beauté passant du clinquant au suave de façon évidente. Nous avons entendu cent concertos pour instrument et orchestre, un accompagnement des solistes confondant de sollicitude. Et ,de plus, les périodes d’envol extrême, de terrible tension, les tutti renversants et surmultipliés se sont élevés avec une précision, un ordre et une maitrise stupéfiants. Jonathan Nott s’est révélé tantôt comme un chambriste écoutant chaque chanteur et chaque instrument d’une extrême attention, semblant faire naître le son de lui même, en, se métamorphosant  aurige conduisant un char enflammé, bouleversant l’auditoire par autant d’élévation d’esprit et d’intelligence, libérant la véhémence  de l’extase ; et ramenant toutes forces consumées d’un geste épuré amenant le silence.

Le succès fut tonitruant.Mérité.Chaleureux et heureux.

Car ne l’oublions pas, la fosse d’orchestre lors d’une représentation avec mise en scène, protège un peu tout le monde et chacun. Avec la version de concert tout se voit et tout s’entend.

 

Les chœurs de la Radio de Berlin n’interviennent que lors su Crépuscule des Dieux .Il faut saluer l’authenticité et le professionnalisme de ces chanteurs dans ce répertoire.

Par ordre d’importance et en suivant le programme sur les quatre opéras. Saluons la présence d’un immense Wotan :Albert Dohmen. Une fois encore sa technique vocale lui a permis les écarts de tessitures sensibles entre le rôle de Wotan(Or du Rhin et Walkyrie )et celui du Voyageur de Siegfried. Le timbre personnel ,l’humanité et la présence comme la parfaite connaissance du rôle en font un Wotan complètement versatile. Tantôt horripilant de sottise, de coquetterie  et d’arrogance (Or du Rhin)puis fanfaron ,impérieux et offensif face à Fricka(Walkyrie 2°)mais bientôt blessé à l’extrême et sachant distiller au travers de sa défaite le reste d’orgueil du Dieu conquérant auquel il demeure un reste d’espoir de recouvrer sa splendeur.( Walkyrie  3°)Il y a du « comédien ,comediente »en Wotan !Et ce n’est véritablement que lorsque le Voyageur (Siegfried 2°)ramasse sa lance brisée par Siegfried qu’il mesure sa déchéance et l’extinction de la race des Dieux. Et Albert Dohmen nous conduit dans ce labyrinthe des pensées et des actions de Wotan par une composition sobre , intense .Ses mezza voce, ses intonations ,ses portés au dessus de l’orchestre et la qualité de sa prosodie tant dans le presque « parlé- chanté [4] » de certains passages (Walkyrie 2° scène avec Brünnhilde)  que pour les grands  déploiements et périodes contées .Tout son rôle l’a montré d’une autorité vocale parfaite ,complètement lui même dans ce personnage superbe d’orgueil dominateur et d’humaine faiblesse .

Pour le personnage de Brünnhilde, nous avons entendu, (Walkyrie et  Crépuscule) : Petra Lang, originaire de Berlin .Elle s’est montrée d’une vaillance prodigieuse et d’une profonde humanité. La voix splendide semble pourvoir dominer un orchestre en transe !Les aigus percutants et toujours absolument justes avec une très légère vibration harmonique, le phrasé d’une implacable maitrise, la gaine vocale sans défaut, le timbre à la fois musical et chaleureux. En elle tout est souplesse, maîtrise et force. Son souffle est admirablement dosé. Elle a tout réussi des premières envolées folles de la Walkyrie en trompette ! À la détermination majestueuse et prégnante de l’issue fatale du Crépuscule des Dieux. Nous  la sentîmes  vivre, vibrer et se transfigurer par son rôle. Allant jusqu’au  don absolu de son âme de sa voix et de son corps, altière, déterminée d’une inoubliable et incomparable façon. Cette guerrière intrépide et fascinante est entrée dans son bûcher comme une vraie déité. L’émotion qu’elle parvint à faire naître n’a eu d’égale que son immense talent.

Épisodique la présence d’ Eva Johansson (3° acte de Siegfried), dans même le rôle peut être passée sous silence. La dame chante  cette partition avec difficulté. Ce fut l’exception dans  cette distribution.

Pour le rôle de Siegfried la chance fut avec nous mais pas avec Torsten Kerl.

Arrivé en bonne forme à Lucerne, venant de Bayreuth où il chantait Tannhäuser, le voici dans le rôle titre .Les premières scènes avec Mime, sans problème, la tessiture y est, le timbre est brillant, l’ambitus équilibré à tous les registres, les aigus sont dégagés bien que parfois courts (chant de la forge) quand ils ne patinent pas. Le deuxième acte est meilleur plus inspiré et la voix porte, le chanteur semble cependant fatigué. Nous arrivons au troisième acte en face de la Brünnhilde d’Eva Johansson, [5]  .Cela commence par passer juste, en volume diminué. Nous avons été averti : il a pris froid et chante tout de même. Il termine, plutôt bien mais semble à la limite de ses forces. Bravo tout de même. Reconnaissons lui  une force de caractère peu commune et un engagement à ce rôle très appréciable. Toutes les notes y sont même si l’expression pour  bonne qu’elle soit demeure plate. Contrairement à un de mes collègues je saisis mieux son Siegfried que ce qu’il tente de chanter dans Tannhäuser. Affaire de sentiment.

La surprise et de taille nous attendait avec Andreas Shager  en Siegfried Originaire de la région autrichienne au nord de Vienne. Jeune et époustouflant Ténor lyrique dont le répertoire et la voix murissent et qui arrive à Lucerne en remplacement de Torsten  Kerl, auréolé et  heureux de son succès à Londres dans le même rôle, où il vient de  se tailler la part du lion[6].

De taille moyenne, les cheveux libres mais vite rangés sauf une spirituelle mèche légèrement sur le front. Une tête à la fois charmeuse et espiègle. Un regard qui exprime la malice et la fierté  d’actes de bravoure insensée et d’appétit de la vie sans limite, puis qui vire de façon exceptionnelle. Alors s’expriment soudain  la profondeur  d’un amour éperdu et oublié…Enfin l’abandon à la mort.

Il a enfourché  vocalement et corporellement son rôle comme un véritable héros. La ligne de chant gainée, galbée, un portamento irradié, vif, clair .Une énergie du souffle phénoménale. Une gestique de scène inouïe. Il semble avancer sur le Rhin, danser avec la foule, et batifoler avec les filles du Rhin comme il donne la réplique à la Brünnhilde de Petra Lang avec noblesse, affection et  soudain pris par la hâte. Musicalement et techniquement sans reproche, il polarise l’écoute. Vaillant, culoté, menteur et soudain dessaoulé du poison qui l’a tétanisé, il meurt et chante couché à la fin du Crépuscule dans une attitude et sur un ton de déploration d’une cantate de Bach. J’ai pleuré ![7] C’est inoubliable. Capable de mimer son rôle avec une parfaite exactitude il n’empiète pas sur la place des autres chanteurs ; on ne voit parfois que lui  et pourtant les autres existent malgré la fascination qu’il exerce. Tant d’engagement, tant d’amour pour ce qu’il fait méritent tout le succès qu’il a remporté. Il est le héros .J’ai pensé à ces vers  de Nerval :

Je suis le ténébreux –le   veuf, l’inconsolé, le  Prince d’Aquitaine à la Tour abolie, ma seule étoile est morte  et mon luth  constellé porte le soleil noir de ma mélancolie. Nerval

En, Mime, Peter Galliard, suisse d’origine.Il  demeure l’un des ténors de caractère les mieux placés pour ce rôle. L’expression vocale volubile et ferme, fusante et bien calibrée emprunte le fausset et le cri musical avec une netteté et une justesse parfaite. On entend qu’il peut chanter avec un déploiement lyrique ample et avantageux. Mais ici il joue de  toute la gamme des pitreries et des mascarades voulues. Il parvient à un parlé chanté remarquable et affirme son personnage dans ses dimensions grotesques, avilies, têtues et madrées.

 

Elisabeth Kullmann a campé une (Fricka)[8]de légende(Walkyrie 2°).Tout y est de la voix assombrie par la colère, le ressentiment, l’instinct de vengeance et soudain illuminée par sa victoire, avec un aigu fusant lyrique et armé pour l’exprimer pleinement. La technique parfaite, le visage et l’attitude d’une impérieuse élégance. Comme l’intonation orgueilleuse, absolue, seule capable de faire saisir à l’auditeur qu’elle fait plier Wotan sous la cravache. Pas un cri. Mais un chant virulent, tournant, incisif et toujours instrumental. Même compliment pour sa Waltraute(Crépuscule ),alors qu’elle porte à la fois la détresse des Dieux à leur extrémité et une colère individuelle  impuissante face à l’attitude fataliste assombrie de ressentiment de Brünnhilde.

Nous attendions Klaus Florian Vogt en Siegmund (Walkyrie 1°2°). Jeune, charmeur et brillant Lohengrin à Bayreuth [9], sa première prestation en Siegmund fut reçue avec un grand succès à Milan cette saison. Il a renouvelé le prodige, beau, jeune, fringant ,il masque cet aspect et parvient à exprimer l’ instabilité et le marasme de ce fatal  destin marqué  d’extrême déréliction, de solitude  souffrances, de résignation, d’éclats de joie passionnelle et d’extase amoureuse comblée se résolvant en montée au supplice irréversible. Une véritable ambitus de  ténor  au timbre frais  limpide et chaud, maitrise son souffle comme un instrument, sa pronation et son expression de la langue allemande est d’une rare et belle sonorité et tout ce qu’il exprime nous parvient comme naturel et authentique.[10]

Sa partenaire  Meagan Miller en Sieglinde, (Walkyrie 1°2°). Soprano lyrique d’un tempérament exceptionnel a subjugué l’auditoire. Superbe jeune femme au timbre profond et clair, à l’aigu gainé, flexible parfaitement juste .Une maitrise du souffle et du legato impeccables et une qualité de phrasé et de prononciation intense et subtile qui nous promet un bel avenir d’autres auditions. Elle s’est montrée dans cette version de concert aussi immergée dans ce rôle que s’il y eut un décor, chaque expression et chaque geste allant du même allant et du même ressenti du personnage que la voix. Elle chante aussi Freia (Or du Rhin) et la Troisième Norne rôles moins exposés  auquel elle donne leur  dimension idéale.

Voyons les Filles du Rhin (Or du Rhin et Crépuscule) et les Nornes (Crépuscule), certaines  enfourchant aussi  le cheval aillé d’une des Walkyrie

(Walkyrie Acte 3°)  rôles sont tenus parfois par les mêmes.

Toutes Excellentes: Martina Welschenbach Woglinde   et Walkyrie ,soprano qui allie charme et vertu. Une parfaite personnification de la jolie fille un peu perverse qui entrainerait Alberich à l’abîme s’il n’était si coriace. Un chant bien timbré, allant et  très musical et la force intrépide des folies vocales de la Chevauchée .Ulrike Helzel Wellgunde  et deuxième Norne(or du Rhin ,Crépuscule),Walkyrie .Voix de mezzo aux inflexions sensuelles, à l’aigu facile qui donne à ses trois rôles  un relief prépondérant. Viktoria Vizin Flosshilde, Première Norne et Walkyrie. Excellente. Soprano mezzo dotée d’un vibrato personnel qui accomplit ses rôles avec un souci de versatilité parfait. Cette qualité de versatilité, nous l’avons constaté pour les trois.

Adrian Eröd intègre le rôle de ce fripon de Loge  (Or du Rhin) par une excellente personnification. Le timbre soutenu, acide cependant charnu. Le chant percutant, effilé par instant tient sa ligne  d’expression ironique à la limite du désenchantement, de l’envie et du mépris pour les Dieux. Il chante large et fortement avec des nuances très bien centrées et variées. Le souffle et l’énergie arment son discours .Ce demi dieu utilisé par Wotan rend la monnaie de sa pièce au divin en souriant de manière laconique. Voici un ténor de caractère.

Christophe Stephinger en Fasolt.( Géant de Or du Rhin)Un timbre prenant, un discours acéré ,une façon autoritaire de s’exprimer pour ce rôle de lourdaud romantique. La voix porte au dessus de l’orchestre en planant, selon le caractère du personnage elle donne des frisson ;mais l’aménité domine dans ce caractère. Un chanteur qui excelle en Gurnemanz et dans la musique sacré. Fasolt est un rôle bref qui aussi bien interprété laisse une grande impression.

Voici Mikhaïl Petrenko en Fafner (( Géant Or du Rhin )et Hagen

(Crépuscule)

Un caractère de chanteur de fort tempérament. Une voix à toute épreuve. Basse chantante s’il le faut ,ardente et violente pour la circonstance. Tout d’abord simplement autoritaire et volontaire son Fafner s’assombrit et culmine en un déferlement soutenu dès qu’il sent l’Or accessible. Puis de sang froid, il exécute son frère à la volée.

Son interprétation de Hagen ( Crépuscule),terrifie par le ton, la prosodie et le phrasé scrupuleusement étudiés et distillés avec maestria, qui tranchent et atteignent sournoisement ou brutalement selon la phrase. Il sait aussi, mielleusement sur un air détaché susurrer ses horribles suggestions(qui sont des ordres déguisés) à Gutrune…à Gunther qu’il tue…à Siegfried auquel il réserve une somme de fiel  inépuisable…je dirais même que son interprétation comprend à la fois la volonté de tuer le héros dans l’ivresse  de la vengeance et la crainte terrifiante pour lui de ne pas récupérer l’Anneau. Rarement avec autant de force, de persuasion et d’autorité naturelles car la voix semble sans limite et d’une ductilité parfaite, un chanteur n’aura été aussi pénétrant que lui dans ce rôle. Rien n’est pesant et pourtant il atteint le tonnerre dans ses appels à la fête(Acte1I scène 3) et libère une énergie d’orage de chaleur. Et le rythme de tous ses discours en accord avec le chef est ici très remarquable car le personnage à force de détermination doit user de nuances infinitésimales.

Deux chanteurs pour Alberich, Johannes Marin Kranzle   (Or du Rhin) .Il est le personnage prépondérant de ce Prologue et cet artiste lui donne tout son caractère et sa dimension. Adipeux, d’une vigueur outrancière et pourtant doté de légèreté, de finesse il montre la dégradation de son humeur face aux moqueries  de Filles du Rhin, avec un tempérament de feu. Ses rapports avec ses esclaves sont marqués à l’encre noire, il traite des autres avec un âpre ressentiment qui ronfle dans son texte. Sa scène de la malédiction demeure un exemple Et l’on entend un baryton aux graves étendus, solides et profonds qui nous a fortement impressionnés. Sa composition est parfaitement au point, il a triomphé dans ce rôle à plusieurs reprises et fait de ce personnage haut en couleurs sombres un double de lui-même avec vitalité et intelligence.

L’Alberich de Peter Sid ohm, (Siegfried, Crépuscule) par sa  dimension tragique  théâtrale et musicale est aussi exceptionnel. La composition atteint son apogée dans  le monologue puis le  dialogue avec le Voyageur (Siegfried Acte 2). Avec une intensité fiévreuse le  chant envahit l’ambitus avec des montées en haut de  tessiture larges, portées avec aisance qui  sonnent  fantastiquement, sidérant l’auditeur ,  exposant les exceptionnels moyens du chanteur .Son intervention auprès de Hagen son fils, (Crépuscule acte 3)pour courte qu’elle soit va dans le même sens. Il a reçu  une ovation bien méritée.

Le reste de la distribution atteignit un haut niveau.

Le succès fut absolument exceptionnel.

Rarement Lucerne aura réussi un tel pari.Car si son succès de grand Festival n’est plus à démontrer,il a été obtenu en faisant venir des noms très souvent déjà prestigieux ,qu’il s’agisse de chefs,de solistes ou d’Orchestre du monde entier.

Pour cette Tétralogie ,dont une partie fut composée à Lucerne alors que Wagner y résidait avec Cosima, il fallut tout composer de la distribution , subtilement dosée et  remarquablement équilibrée ,à la venue d’un Orchestre qui bien qu’excellent n’appartient pas à la Jet société.

La direction artistique doit aussi avoir sa part dans le concert des louanges qui se sont élevées après ces quatres journées magnifique.

Amalthée

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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[1] Entre autres Paris, pas très bien noté,Milan ,New York et Bayreuth (voir mon article début septembre sur  amalthee-ecrivain.info, networkvisio.com et ici même

[2] Sous titrage pas tout à fait au point car lettre blanches sur fond beige et trop petites.

Même avec une bonne vue  la lecture en était assez difficile.

[3] Rappelons de le Ring se compose de quatre pièces :l’Or du Rhin,la Walkyrie,Siegfried,Le Crépuscule des Dieux.

[4] Sprechgesang récitatif musicalement plus  proche du chant et  lié en amplification au reste de ce même chant.On emploie ce terme pour certains passage wagnériens,certains analystes attribuent cette manière surtout à Humpredink et à Arnold Shönberg.

[5] Pas très inspiré cependant.

[6] Proms de Londres.Baremboïm à la baguette.

[7] Je ne fus pas seuls .

[8] Soprano dramatique dotée d’aigu flamboyants et d’un registre medium riche.dans la lignée d’une Waltraute Mayer.

[9] New York,Vienne etc.Il a d’abord étrudié le Cor et joué comme instrumentiste au sein de l’orchestre.

[10] J’ai aimé J.Botha  dans le même personnage à Bayreuth 2 seamines avant.lVoici deux ténors différents qui personnalisent ce rôle pour l’enchantement de l’amateur. 

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Hélène Cadouin
dite "AMALTHÉE"

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