Kate Aldrich et Jonas Kauffmann

Brûlants amants, brûlants talents

Amants brûlés !

 

 C’est avec Aïda le plus joué au monde cet opéra !

Carmen il est temps encore !

Carmen belle et ravageuse. Mante religieuse qui balaye tout caractère faible ! Libre ! Violente de passion et d’orgueil qui meurt pour ne pas céder à la vindicte d’une époque qui fut longue. Longue et ardue pour les femmes sans fortune et sans rang !

Orange pour la cinquième fois du mandat du très avisé[1] directeur artistique Raymond Duffaut nous offrait un nouveau plateau, de nouvelles voix et une conception complètement renversante de la pièce de Meilhac et Halevy, musique de Georges Bizet.

J’adhère complètement à la pensée de Nietzsche : cet opéra est magnifique.

Et la réalisation à laquelle nous avons assisté fut à la hauteur du chef d’œuvre.

Car Louis Désiré le metteur en scène  part à rebrousse poil de tous les réalisateurs qui l’ont précédé.

Festival de Lucerne : Entre pluie et soleil

 Les enfants terribles de la musique baroque .

  Le clou de ce festival de la semaine, celle d’avant le dimanche des Rameaux, aurait pu être soit la Messe en (H moll) Si de J.S.Bach, soit les deux concerts de l’Orchestre de Bavière dirigés par le très charismatique Marris Jansons.

Mais les habitudes finissent  par déranger, le plaisir de la musique se fait routinier et l’on se dit que l’on entend la même chose depuis des lustres.

La découverte de Teodor Currentzis et de MusicAeterna a déplacé le centre d'intérêt du Festival pour quelques rares instant de pur bonheur .

Les Concerts

Le Requiem de G.Verdi transporte l’âme et l’esprit. Le texte rituel de la prière pour les défunt  est  ici magnifié, porté à l’extrême de la capacité vocale des chœurs et des solistes,  au delà de la convention liturgique et humaine. Le pendant de la Neuvième de Beethoven .L’art de la représentation lyrique et musical  au service du Grand Créateur ! Et si l’au delà existe !? Pourquoi pas le porter aux cieux tout de suite.

Christian Thielemann a lancé la grandiose phalange  de Dresde et le Chœur de la Bayerische Rundfunk  avec une maîtrise absolue.

Fidélité au style, exactitude des tempi , plans sonores  parfaitement en place .Les détails et toutes les délicatesses révélées dans la fulgurance de la partition, chaque groupe de voix,  chaque soliste  à la fois dégagé de la masse et pourtant pris  par un élan irrésistible atteignant l’au delà de l’écoute. L’auditoire  saisi d’admiration, vaincu par l’émotion et la beauté de tels instants demeura plongé dans un silence palpable.

Jonas Kaufmann

Au pinacle !    

Cavaleria Rusticana et Pagliacci

À la MGM !

 La perspective de monter Cavaleria Rusticana de Pietro Mascagni[1]et Pagliacci de Ruggero  Leoncavallo au très distingué Festival de Pâques de Salzbourg ne manqua pas de suffoquer  certains habitués!

La présence du ténor Jonas Kaufmann en Turiddu et Canio a changé la face des habitudes!

La manifestation créée par Herbert von Karajan afin de mettre en application ses idées scénographiques et musicales pour  les œuvres de Richard Wagner devait  évoluer sous la main même de son fondateur. Certes. Non seulement  nul n’est éternel, et en son temps il délaissa le grand Richard pour d’autres compositeurs dès le début des années 80.

Leif Ove Andsnes et Rudolf Buchbinder

Beethoven et Schubert

  Le festival en réalité commence avec Leif Ove Andsnes qui en deux concerts dirigeants l’orchestre de Mahler  de son piano, les cinq concertos de Ludwig van Beethoven.  Une épopée en deux journées d’une intensité souveraine. Les numéros 2, 3,4 en premier lieu et le premier couplé avec le somptueux cinquième.

Cela fait partie de sa tournée et de ses enregistrements en cours et futures.

Une Intégrale rare. Le cheminement de ce pianiste dont la pensée est totalement investie nous restitue de manière naturelle et remarquable l’adresse technique, la virtuosité visionnaire et la profonde reconnaissance à Mozart et Haydn du grand Ludwig van Beethoven.

Festival de Pâques de Salzbourg

 La ville de Mozart reçoit Richard Strauss

 Bienvenu à Salzbourg le plus célèbre compositeur du XX eme siècle  Richard Strauss dont on pourrait retrouver les visites dans le temps avec un peu de recherche ,fut omniprésent par ses œuvres  jouées ici un nombre presque incalculable  de fois.

L'année 2014 verra un grand nombre de festivités pour le cent cinquantième anniversaire de la naissance,particulièrement à Munich sa ville natale , Dresden dont un certain nombre de ses œuvres furent créés et Salzbourg .

Ici son ami le chef d'orchestre Karl Bôhm dirigea en 1979 pour ses quatre vingt-cinq ans une inoubliable Ariane à Naxos Ave la toute jeune Édita Gruberova .

Le concert du 17 avril dédié à la mémoire du chef Herbert von Karajan fondateur du Festival de Pâques nous rappelle que la grande salle du Palais des Festivals de Salzbourg[1]fut inaugurée par une représentation du Chevalier à la rose de Strauss avec madame Elisabeth Schwarzkopf en Maréchale et Karajan au pupitre.[2]

Le chef d'orchestre qui dirigea de 1954 à sa mort en 1989 la philharmonie de Berlin était natif de Salzbourg.Un printemps estival à préparé la ville de Mozart et le soleil fut présent jusqu'à la soirée du lundi .Les monts alentours encore blancs comme la Salzach coulant plus vert amande que possible nous assurent le petit vent frais sans lequel Salzbourg ne serait pas la cité des courants d'airs. Nous revêtons tout de même un imperméable en cas de surprise à la sortie des concerts.

On retrouve en place les calèches et leurs cochers ,les peintres et aquarellistes et la file de touristes accédant par un superbe ascenseur à la forteresse.

La ville de Mozart reçoit Richard Strauss

Arabella

Deux  concerts et un opéra suivent, celui dont je vous parlais la semaine dernière, ils continuent la tradition de ce festival en deux cycles.

Semaine des Rameaux (1)et semaine de Pâques (2).

Christian Thielemann choisit le Also sprach Zarathoustra (Ainsi parla  Zarathoustra) pour son second concert avec en entrée de jeu Maurizio Pollini dans le célèbre et merveilleux Concerto pour piano et orchestre de Mozart K 467 numéro 21. En do majeur, avec son second mouvement enveloppant, nostalgique et fugace, sa douceur intemporelle dont Olivier Messiaen disait que la mélodie en était la plus belle de Mozart.

Karajan [1]lors de son Grand Échiquier [2]tint à jouer lui-même cette partie au piano   aux côté des musiciens de la philharmonie de Berlin.        

Œuvre   nous vient de 1785, une année avant les Noces de Figaro, fut créé par Mozart au clavier pour le public du Burgthéâter.

Chorégies d’Orange

Otello de Giuseppe Verdi

 Balayé par les promesses de  pluie et d’orages mises à exécution sur les coups de neuf heures, la représentation du 2 août fut reportée au lendemain.

Un pari très  réussi sur le plan visuel  et musical. Le film réalisé pour France 2 est  d’une très belle qualité dans sa captation et sa reproduction de la représentation. Lumières et décors pris avec soin afin que le téléspectateur entre avec naturel au cœur du drame sans être gène par la différence non négligeable que crée l’écran. Détails gestuels individuels et  mouvements de foule habilement saisis aux moments opportuns,  avec des angles d’approche parfaits et des vues générales amples et cependant précises.

Et d’entrée de jeu  sur le plan de l’interprétation musicale, applaudissons   l’Orchestre Philharmonique de Radio France qui une fois encore s’est montré d’une rare magnificence. Inutile d’entrer dans le détail des  cordes et de solistes instrumentaux ! À  chacun et à tous  les pupitres il faut déposer un bouquet de fleurs !

Festval de Piano de La Roque d’Anthéron    Abdel Rahman El Bacha

 Les préludes en 24 Tonalités

Bach, Chopin, Rachmaninov

 Les chants de  liberté et d’ l’émerveillement

 La magie de la curiosité nous a fait nous nous presser très nombreux à la soirée de la Nuit du Piano du  22 juillet. Au cours  laquelle, en trois épisodes 20, 21h30 et 23 heures le très inspiré Abdel Rahman El Bacha , familier de défis d’interprétation choisis et originaux , nous a embarqués dans l’aventure des tonalités.

Dans l’ordre à partir de Ut (Do), majeur et mineur ; dièse et bémol pour les notes concernées.

Le tempérament ? La tonalité ? Pourquoi  et comment entendre ces 24 tonalités se demandent certains mélomanes ? Il est permis lorsque l’on n’en est  pas instruit de manière  avancée en solfège, ou en a oublié une part, de se trouver un peu gèné pour apprécier.

Sachons qu’il n’existe pas de véritable explication rationnelle pour le phénomène. Et que certains musicologues s’opposent encore à leur donner un sens émotionnel ou spirituel.

Pour le commun des mortels il est admis de constater que : dans l’accord tempéré, les 24 tonalités majeures et mineures se composent de notes correspondantes, entre lesquelles règnent les mêmes rapports fluctuants.[1]

Au départ de l’événement de ce concert  unissant par ces liens trois compositeurs et leurs œuvres du même style,  sous les doigts et dans la tête du pianiste, il s’agit de l’opus didactique et fécond du Père de la musique : Johan Sebastian Bach 1685-1750 et de son  Wohltemperierte Klavier: clavier bien tempéré.

Les Carmina Burana aux Chorégies d’Orange

L’émerveillement inattendu !

 Je règnerai, Je règne, J'ai régné, Je suis sans règne[1]

Époustouflante réalisation  des Carmina Burana  aux Chorégies d’Orange cette année. Le public a fait une ovation à tous les participants de cette production d’une qualité absolument exceptionnelle par tous ses éléments.

Nous savons que le compositeur Carl Orff composa entre 1935-1936 d’après les textes  des Chants de Buren  du monastère bénédictin en Thuringe.

La Roue de la Fortune et ses états, se trouvent à l’origine de 24 chants profanes dont l’inspiration tient de la nature,  des plaisirs et  des sensations comme des différentes phases de la vie humaine et naturelle.

Festival de Pâques de Salzbourg        La ville de Mozart reçoit Richard Strauss

 

Bienvenu à Salzbourg le plus célèbre compositeur du XX eme siècle  Richard Strauss dont on pourrait retrouver les visites dans le temps avec un peu de recherche ,fut omniprésent par ses œuvres  jouées ici un nombre presque incalculable  de fois.

L'année 2014 verra un grand nombre de festivités pour le cent cinquantième anniversaire de la naissance,particulièrement à Munich sa ville natale , Dresden dont un certain nombre de ses œuvres furent créés et Salzbourg .

Ici son ami le chef d'orchestre Karl Bôhm dirigea en 1979 pour ses quatre vingt-cinq ans une inoubliable Ariane à Naxos Ave la toute jeune Édita Gruberova .

Le concert du 17 avril dédié à la mémoire du chef Herbert von Karajan fondateur du Festival de Pâques nous rappelle que la grande salle du Palais des Festivals de Salzbourg[1]fut inaugurée par une représentation du Chevalier à la rose de Strauss avec madame Elisabeth Schwarzkopf (Maréchale) et Karajan au pupitre.[2]

Festival de Pâques de Salzbourg        La ville de Mozart reçoit Richard Strauss

 

Bienvenu à Salzbourg le plus célèbre compositeur du XX eme siècle  Richard Strauss dont on pourrait retrouver les visites dans le temps avec un peu de recherche ,fut omniprésent par ses œuvres  jouées ici un nombre presque incalculable  de fois.

L'année 2014 verra un grand nombre de festivités pour le cent cinquantième anniversaire de la naissance,particulièrement à Munich sa ville natale , Dresden dont un certain nombre de ses œuvres furent créés et Salzbourg .

Ici son ami le chef d'orchestre Karl Bôhm dirigea en 1979 pour ses quatre vingt-cinq ans une inoubliable Ariane à Naxos Ave la toute jeune Édita Gruberova .

Le concert du 17 avril dédié à la mémoire du chef Herbert von Karajan fondateur du Festival de Pâques nous rappelle que la grande salle du Palais des Festivals de Salzbourg[1]fut inaugurée par une représentation du Chevalier à la rose de Strauss avec madame Elisabeth Schwarzkopf (Maréchale) et Karajan au pupitre.[2]

Festival de Salzbourg

 La ville de Mozart reçoit Richard Strauss

Suite

Arabella

Deux  concerts et un opéra suivent, celui dont je vous parlais la semaine dernière, ils continuent la tradition de ce festival en deux cycles.

Semaine des Rameaux (1) semaine de Pâques (2).

Christian Thielemann choisit le Also sprach Zarathoustra (Ainsi parla  Zarathoustra) pour son second concert avec en entrée de jeu Maurizio Pollini dans le célèbre et merveilleux Concerto pour piano et orchestre de Mozart K 467 numéro 21. En do majeur, avec son second mouvement enveloppant, nostalgique et fugace, sa douceur intemporelle dont Olivier Messiaen disait que la mélodie en était la plus belle de Mozart.

Le Ring de Richard Wagner

Festival de Lucerne

Pour ses 75 ans le  Festival  s’offrait un cadeau de roi :

Quatre concerts dirigés par Jonathan Nott à la tête de l’orchestre de  Bamberg, Philharmonie de l’État de Bavière  pour  Le Ring de Richard Wagner.

Une version de concert qui fut accueillie avec un rare bonheur et un immense succès pour  ce centenaire wagnérien. Car  en invitant les meilleurs chanteurs européens  venus ici  en toute sérénité  dans le flux de la vague mondiale qui a mis en fièvre les théâtre tous azimuts avec des productions du bi centenaire[1], Lucerne offrait à son public la quintessence de ce chef d’œuvre  monumental et incomparable, non seulement de l’œuvre de Wagner mais de tout le répertoire dramatique et lyrique.

Année  Verdi

 Un Bal Masqué triomphal  aux Chorégies d’Orange

    Le Bal masqué est avec Simon Boccanegra et Falstaff  un des opéras les plus intelligent et le plus sensiblement humain de Verdi. Nulle fanfaronnade, pas de déploiement de faste à la Hollywood. Une orchestration d’une élégance raffinée, un texte et une histoire crédibles.

Construit d’après une pièce à succès de Eugène Scribe il y est relaté une partie des évènements  de l’assassinat de  Gustave III de Suède lors d’une Bal Masqué à l’opéra de Stockholm en 1792.François Esprit Auber en 1833 avait exploité la pièce de Scribe pour en donner un opéra, qui se joua avec succès.

Verdi eut Antonio Somma pour librettiste, mais à Naples la censure refusa l’œuvre au motif qu’il était impossible de représenter l’assassinat d’un souverain sur scène.

Le feuilleton de l’année Wagner (2)

Festival de Bayreuth : L’anneau du Nibelung

Les chanteurs et la musique.

 La première partie de cet article en deux épisodes, se terminait par un commentaire sur une chute  dans la direction d’orchestre au dernier tableau du Crépuscule des Dieux .Il faut reconnaître aux chanteurs comme au Chef  Kirill Petrenko la  formidable capacité d’avoir intégré leur personnage malgré toutes les incohérences que j’ai déjà dénoncées dans mon précédent volet.

Feuilleton année Wagner 200  Bayreuth : L’anneau du Nibelung

Sans or, sans épée, sans Walhalla, sans bûcher…

Le Bric à brac du bicentenaire :

Wotan et les siens à la Standard Oil Compagnie.

Un motel sur la fameuse Route 66 !

Siegfried chemise de dompteur et Kalachnikov !

Les Gibischungen en HLM

Brunnhilde présentatrice de cirque.

À ceux qui auront lu les articles de commémoration de cette année 2013,comme  les invitations à lire les livrets de Richard Wagner et les articles sur ce  bi centenaire cette chronique  est particulièrement dédiée.

 Chorégies  d’Orange

Le vaisseau fantôme

 L’évocation de cette œuvre, lors de mon article de présentation donnait large  part à la tempête  vécue par Wagner  lors d’une traversée en mer du nord.Les  Chorégies d’Orange, en  cette année Wagner  nous ont fait  embarquer pour deux heures quinze minutes d’une  croisière en flot musical vocal et poétique continue d’une fantastique chevauchée. Fantastique et fantasmagorique.

Christian Thielemann et l’Orchestre de Dresde recueillent l’héritage du fondateur avec :

Parsifal de R.Wagner pour les  Pâques musicales à Salzbourg

Une direction musicale somptueuse en complicité avec l’Orchestre de Dresde superbe et incomparable.

Cependant la mise en scène torturée et insipide force à se poser la question :

Où sont les chemins de l’éternité pour le testament de Richard Wagner ?

Festival de Lucerne

Année des 75 ans d’une manifestation sans rides ni reproches

 

Musique Sacrée pour un temps de Pâques

The Gospel According to Other Mary

La passion de Jésus racontée par l’Autre Marie

De John Adams [1]

Sans conteste voici l’oriflamme à cette édition du festival de Lucerne : la création pour la Suisse, de l’œuvre de John Adams, connu pour le plus important, significatif compositeur nord américain actuel. Avec à son actif un nombre important de compositions sur des thèmes de la spiritualité, il nous donne une version de la Passion du Christ dans le langage des hommes et femmes d’aujourd’hui qui ne vont pas aux concerts pour se distraire, mais hélas vive la passion du Christ sans aucun doute avec lui !

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Hélène Cadouin
dite "AMALTHÉE"

Tel. 07 88 21 15 46

Mail. contact@amalthee-ecrivain.info

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